Vous avez trouvé le logement de vos rêves ? Vous souhaitez l’acheter sur le champ ? La sécurisation de l’investissement immobilier implique certaines précautions.
Taux d’intérêt, durée, capacité d’endettement, assurance, crédit…, les paramètres à étudier avant de contracter un crédit immobilier sont nombreux
Pour financer votre achat de maison, vous pouvez bénéficier de différentes aides pour optimiser la procédure de crédit. Qu’il s’agisse d’une maison, d’un appartement ou d’un terrain nu à bâtir, l’acheteur est tenu de verser des droits et taxes liés à cette acquisition. Les frais d’acquisition représentent des impôts pour le compte de l’État, ce sont des « Droits de mutation », collectés par le notaire.
D’entrée de jeu, il y a les agences immobilières. Les frais de négociation d’une agence immobilière ne sont pas encadrés. Chaque agence est libre d’établir son propre barème de frais, la seule obligation étant de clairement afficher ce barème et de ne pas le dépasser. Il est toujours possible de négocier avec l’agence, un montant de frais inférieur au barème affiché, ce qui peut permettre, au final, de rapprocher l’offre de l’acheteur et l’attente du vendeur.
Le crédit le plus répandu est le financement de logement, appartement ou villa, à usage de résidence principale. Mais sachez que les résidences secondaires sont également éligibles ainsi que les terrains. Pour ces derniers, néanmoins, il faut savoir que la plupart des banques et sociétés spécialisées limitent la quotité de financement à 50%. Le plus souvent, la banque acceptera plus facilement de vous financer l’achat d’un terrain si vous présentez un projet complet de construction qui valorisera davantage le bien et donc constituera, pour la banque, une meilleure couverture du risque.
Quand une transaction immobilière est financée par crédit, le recours au notaire est obligatoire
Il représente la meilleure garantie à toutes les parties. C’est le cas plus précisément de la banque ou de la société de financement qui doit, en contrepartie du déblocage des fonds, obtenir une garantie réelle. La banque exige le plus souvent une hypothèque en premier rang sur le titre foncier du bien financé. Or, l’acquéreur, qui est aussi l’emprunteur, ne peut pas fournir une telle hypothèque tant que le bien ne lui appartient pas et donc tant que la transaction n’est pas finalisée. D’où la nécessité de la présence d’un notaire pour sécuriser toute l’opération. C’est généralement lui qui est dépositaire des fonds. En cas de présence d’un notaire, la banque peut débloquer le crédit entre ses mains contre un engagement de sa part d’inscrire une hypothèque en premier rang.
Enfin, il y a la question des assurances, ce sont elles qui accompagnent le crédit logement. Elles ont pour but de sécuriser la banque en cas de défaillance de l’emprunteur pour des raisons telles que le décès, une invalidité permanente due à un accident ou encore la détérioration du bien détérioré par un incendie. Contrairement aux idées reçues, l’assurance est également une sécurité pour l’emprunteur. En cas de décès par exemple, faire jouer l’assurance permet aux héritiers de ne pas se voir déposséder du bien. Dans ce cas de figure, c’est la compagnie qui rembourse la totalité du restant à la banque qui délivre alors aux héritiers une mainlevée. Il faut savoir néanmoins que l’assurance, toujours en cas de décès, ne rembourse pas d’éventuelles mensualités impayées antérieures au décès. Voilà, vous connaissez maintenant les points cardinaux d’une signature de contrat en bonne et due forme.
Le budget estimatif pour un complément de crédit immobilier est de 5 000 à 20 000 dhs.